Un peu de lecture...

Amateurs d'histoires de type "heroic fantasy" voici pour vous le début d'une histoire que j'ai commencé à écrire, je vous prévient tout de suite je ne suis pas un écrivain mondialement reconnu donc ce n'est pas du grand art d'autant plus que j'ai fait le minimum syndical, il faudra que je repasse dessus pour l'étoffer un peu une fois que je l'aurais terminée ^^ ! Petite précision : il se peut qu'il y ai quelques fautes de frappes genre des lettres en trop ou à l'inverse en manque, ou pas dans le bon ordre etcétéra etcétéra, si vous en voyez je vous saurais gré de me le signaler, j'y fait toujours très attention mais malgré tout il y en a toujours quelques unes qui échappent à ma vigilance !

Avant toutes choses je tient à faire quelques précisions, le grand classique, c'est à dire que tout ce que vous vous apprêtez à lire est une pure fiction inspirée de mon imagination, toute ressemblance avec des faits réels (ce serai dur vu l'histoire ^^)ou avec des histoires déjà inventées ne serait que pure coïncidence ou alors c'est un truc qui m'est revenu, à l'esprit sans que je ne cherche vraiment à savoir où je l'ai trouvé (en gros si c'est le cas c'est du "pas fait exprès").

Maintenant pour les intéressés voici le texte :

Chapitre I : L’Histoire de Sieg

Il y a bien longtemps sur une terre lointaine et petite, recouverte de forêts, sur cette terre trois dieux y régnait, seulement cette terre était vierge, à part des animaux, il n'y avait aucune forme de vie intelligente sur cette terre. Les trois dieux avaient déjà fait une tentative sur le grand continent voisin, mais ce fût un échec total et les orques, des êtres à la peau verte vils et vicieux, leur création, échappa à tout contrôle... Ils décidèrent donc de créer chacun une race pour lutter contre cette abjection. Leben déesse de la vie, des éléments et de la sagesse créa les elfes, une race sage et intelligente, très réceptive à la magie et très créative, Berg dieu de la terre, de la création et de la force créa les nains, une race de petit êtres robustes, combattifs et travailleurs, Meinscheit dieu de l'amour, de l'art et des plaisirs créa les humains, une race dont le véritable potentiel était leur imagination quasi illimitée qui leur permettaient de toujours pouvoir compenser ce que les autres races avaient et que eux n'avaient pas...

Ainsi naquît les trois grandes races, elles coexistèrent et formèrent chacune avec leur savoir et leur capacités des armées pour anéantir les orques. Chacune des trois races nomma un roi et ces rois choisirent un roi dominant qui fût le roi humain. Un jour, celui-ci décida qu'il était temps d'attaquer. La Grande Armée traversa la mer en direction du grand continent, la Grande Armée sillonna le continent d'Est en Ouest, traquant et massacrant tout les orques qui était sur sa route. Finalement les orques s'avouèrent vaincus et s'enfuirent vers le Nord-Ouest pour ne plus jamais en sortir.

Après cela les trois races décidèrent de faire route à part, les elfes retournèrent sur le continent forestier, à l'Ouest, dans la forêt de Heimat, la "terre natale", les nains s'installèrent dans la plus grande chaîne de montagnes du grand continent, ils la baptisèrent Tiefer des Reichtumes, les "profondeurs de la richesse", les humains s'installèrent sur le reste du grand continent et le nommèrent Sieg, "victoire". Le roi des humains décida d'attribuer aux 500 survivants les plus forts un morceau de terre et un titre de noblesse en fonction de leur bravoure pendant la guerre, les autres s'installeraient où bon leur semblerait. Ainsi arriva l'ère des 500 mini-royaumes, comme on l'appela. Ere qui fût de courte durée car rapidement les seigneurs se fient la guerre les uns les autres.

Pendant ce temps, Aegir dieu de la mort, de la guerre et du chaos, le demi-frère de Leben, jaloux d'avoir été laissé sur la touche décida d'enlever un groupe d'elfes et de les initier à la magie noire, afin d'avoir sa propre race... A force de pratiquer les arts interdits, ces elfes virent leur peau blanchir, leur sang s'assombrir... Ainsi fût créé les elfes noirs. Aegir cacha longtemps l'existence des elfes noirs aux autres dieux, mais Leben finit par découvrir les créations de son demi-frère et une guerre éclata entre les elfes et les elfes noirs.

Mais le combat était inégal, les elfes noirs était une race naissante, ils étaient des milliers, les elfes eux étaient des centaines de milliers... la guerre faisait rage depuis plus d'un siècle et les elfes noirs étaient presque exterminés, ils s'enfuirent sur le grand continent où ils trouvèrent refuge chez le roi humain, qui accepta que les elfes noirs s'installent sur les terres de Sieg. En échange il fit de leur roi un de ses vassaux et lui donna à lui aussi un territoire à gérer. Ainsi fût créé le Vicomté de Land der Schatten, la "terre des ombres". Le roi des elfes respecta la décision de son voisin en souvenir de la Grande Guerre et décida de ne pas poursuivre les elfes noirs.

Au fil du temps, les seigneurs prospérèrent, les plus puissants absorbait par la guerre leurs voisins. Il y avait de moins en moins de seigneurs, en quelques siècles ils passèrent de 500 à 172, le plus puissant d'entre tous était le Vicomte de Land der Schatten, le roi des elfes noirs. Nous sommes maintenant en 2023, l'actuel Vicomte s'appelle Norbert, le Land der Schatten recouvre les deux tiers de la carte et la guerre civile fait toujours rage.
C'est ici que commence notre histoire...

Chapitre II : L'invitation

Assi sur son trône, Norbert écoutait. Il écoutait ses conseillers politique parler de choses sans grande importance et qui pourtant semblait faire grand débat. Pour Norbert, lui qui arpente les champs de batailles depuis l'âge de 11 ans, il n'y a rien de plus ennuyeux que la politique. La brusque irruption d'un messager royal vint le sauver de sa somnolence.

-Message du roi Aldrick II monseigneur, dit celui-ci.
Il s'agenouilla et donna le message. Norbert lut.

Cher Vicomte,

Moi Aldrick II, 19ème roi de Sieg, j'ai le plaisir de vous inviter dans mon château, à Königliche Stadt, à l'occasion d'une grande fête en l'honneur de ma fille qui va avoir 20 ans et vous savez que cela a une valeur hautement symbolique car c'est à cet âge que les personnes de sang royal doivent se marier et tout les prétendants potentiels au titre son invités. J'espère vous voir d'ici peu.
Cordialement, votre souverain Aldrick II.

-Hum, très bien, Dites au roi que je serai à Königliche Stadt dans 4 jours.
-Oui monseigneur, je lui transmettrai le message, pardon de vous avoir dérangé.

Le messager sortit, suivi peu après de Norbert, accompagné d'un de ses généraux et amis.

-J'ignorais que le roi avait une fille... dit Norbert.
-En fait c'est sa fille adoptive. Il l'a adoptée à l'âge de 6 ans, comme il est stérile... C'est la princesse Aelita, la fille aînée de la Reine Lilia, des elfes...
-La fille aînée de la Reine des elfes ?! S’exclama Norbert, s'arrêtant de marcher. Comment cela ?
-C'est pour entretenir les bonnes relations a-t-elle déclarée.
-Ah, la politique... quelle plaie ! Soupira Norbert.
-Que comptez-vous faire monseigneur ? Allez-vous réellement essayer d'obtenir ses faveurs ?
-Moi ? Me marier avec une elfe ? Sûrement pas Erwin !
-Mais monseigneur, cela vous permettrais de mettre un terme à la guerre, je vous rappelle que depuis l'Exode il n'y a qu'une trêve entre nos deux peuples.
-Assez ! J'ai eu ma dose de politique pour aujourd’hui ! J'irai la voir par courtoisie et dès que la fête est terminée je rentre à Urun'Baren !
-Très bien monseigneur, comme vous voudrez... dit Erwin en s'inclinant. Puis il s'en alla.

Norbert se dirigea vers la dragonnerie, en haut du château et grimpa sur le dos de son dragon noir, Ténèbres. Il vola 4 jours et 4 nuits entières en direction de la citée royale. A son arrivée il se dirigea vers la salle du trône, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu le roi et celui-ci demandai à le voir.

-Ah ! Mon ami, s'exclama-t-il, c'est bon de vous voir ici, on ne vous voit pas souvent à la cour... Soyez le bienvenu.
-Merci monseigneur, j'aimerai bien venir plus souvent mais j'ai des obligations et Urun'Baren est loin d'ici...
-Je sait, je sait en tout cas cela me fait plaisir de vous voir, et cela va aussi faire plaisir à ma fille, je sait que entre les elfes et les elfes noirs... enfin bref, malgré tout elle a insisté pour vous voir dès que vous arriverez, vous savez elle pense qu'il est temps de mettre fin à cette guerre idiote entre vos peuples et elle n'a pas tort ... après tout vous êtes frères non ?
-Allez dire ça aux dieux... répondit Norbert dans un grognement.
-Oui, heu... enfin bref... elle voudrait vous voir, voila.
-Dites-lui que je suis partit me promener sur le rempart Ouest...
-Heu, bon, d'accord, bonne journée Vicomte, et bienvenu à Königliche Stadt !
-Merci monseigneur.

Chapitre III : Rencontre sur le rempart Ouest

Cela faisait maintenant plus d'un quart d'heure que la princesse Aelita arpentai le rempart Ouest quand soudain elle vit une silhouette encapuchonnée, qui semblai regarder la ville en dessous.

-Seigneur Shwitz de Land der Schatten ? demanda-t-elle.
-Lui-même, répondit la silhouette, vous êtes la princesse Aelita je suppose ?
-Oui, c'et cela, seigneur Shwitz.
-Vous pouvez m'appeler Norbert... répondit-il en s'inclinant, il se redressa et se remit à regarder la ville.
-Je suis enchantée de vous rencontrer, Norbert.
-Moi de même princesse.
-J'aimerai beaucoup discuter avec vous mais si nous allions dans un endroit plus approprié, comme la bibliothèque ?
-Pourquoi donc ? Vous n'êtes pas bien ici ? C'est calme, il y a une légère brise, le soleil est en train de se coucher... c'est très agréable vous ne trouvez pas ? J'ai toujours aimé le crépuscule...
-Vous êtes un romantique ? dit-elle avec un petit rire.
-Non mais j'aime la paix et la sérénité. répondit-il en souriant.
-C'est étrange pour quelqun qui passe son temps à faire la guerre...
-Je vois que ma réputation me précède... dit-il avec une pointe d'amertume.
-En effet mais si je veux vous parler c'est pour me faire mon propre opinion.
-Très bien, je vous écoute.
-Avant toutes choses j'aimerai savoir ce que vous pensez de la guerre entre nos deux peuples...

Norbert resta silencieux quelques instants, puis répondit :

-Eh bien, hum, je pense que cette guerre qui n'en est plus vraiment une puisque cela fait maintenant plus d'un millénaire qu'il n'y a pas eu de combats, elle est injuste, pourquoi notre peuple devrai-t-il payer les fautes d'un dieu ? Mais bon... on ne peut pas aller contre leur volonté. Et vous ? Qu'en pensez-vous ?
-Eh bien moi je pense que si on le veut vraiment, la volonté d'un peuple peut être plus forte que celle d'un dieu !

Ils continuèrent de discuter de choses et d'autres jusqu'à ce que le peu de lumière qui reste soit à peine suffisant pour rentrer.

-Il se fait tard, avez-vous mangé ?
-Non
-Oh, vous devez avoir faim alors ?
-Non c'est bon, merci.
-Venez alors, cela fait longtemps que vous êtes venu à ce qu'on m'a dit, vous ne savez donc pas qu'on a fait des travaux d'agrandissement ?
-Non, je ne savais pas, répondit Norbert d'un air intéressé.
-Je vais vous faire visiter alors.
-Avec plaisir.

Un peu plus loin le roi discutai avec l'un de ses conseillers.

-Ils ont l'air de bien s'entendre ces deus là. dit le conseiller.
-Oui c'est vrai, et cela ne me déplairait pas que ça continue, le Vicomte de Land der Schatten est le plus puissant de tout les seigneurs, son territoire recouvre presque toute la carte de Sieg, de plus c'est un grand ami d’Ekbor, le roi des nains.
-Vous croyez que ça peut marcher ? Je veux dire, vous savez bien que entre leurs deux peuples, même si il n'y a plus de combats depuis l'Exode, officiellement c'est encor la guerre...
-Le temps nous le dira mon cher.

Les derniers seigneurs invités arrivèrent pendant la nuit. Le lendemain le roi organisa un grand banquet en l'honneur de ses invités.

Chapitre IV : Le banquet


C'était la fête, certain seigneurs ne s'étaient pas vus depuis longtemps, d'autres ne s'étaient jamais rencontrés. Tout le monde s'amusai, discutai ici et là...

-Et lui c'est qui ?
-Lui, c'est le Baron Manfred Ratt de Litanie, c'est un lettré, et un très grand chanteur m'a-t-on dit. On m'a dit aussi que c'était un fervent adepte de Meinscheit.
-Si c'est un lettré ça ne m'étonne pas.
-Mais je m'étonne qu'il soit là, à ce qui paraît les filles c'est pas sont genre...
-Hi Hi Hi Ha Ha !
-Ha Ha Ha !
-Ho Ho Ho Ho Ho !
-Et là ? Qui est-ce ?
-Glurp ! L'homme, qui était en train de boire, s'étouffa à moitié. Comment ? Vous ne le connaissez pas ?
-Heu... non, pourquoi ? Je devrai ?
-Un peu oui, c'est Norbert Shwitz de Land der Schatten ! Lui ça aurais pu être un féroce concurrent, c'est un fin lettré et un très grand guerrier.
-Pourquoi "ça aurais pu" ?
-Mais, êtes-vous si peu cultivé seigneur Dunmheit, morbleu ?! C'est un elfe noir, et ils sont en guerre avec les elfes !

Un peu plus loin, Norbert discute avec un ami.

-Eh bien mon petit Norbert, cela fait un sacré bout de temps qu'on ne vous a pas vu ici, comment allez-vous ? Et votre vicomté ?
-Je vais très bien monsieur le Duc merci, et mon vicomté aussi, les frontières avancent, vous feriez bien de surveiller les vôtres ! répondit Norbert avec un grand sourire. Et vous, vous allez bien ?
-Ha Ha Ha sacré Norbert ! Toujours le mot pour rire hein ? S’esclaffa le Duc. Ca va très bien comme vous le voyez, 71 ans et toujours la pêche !
-Tant mieux, tant mieux mais dites-moi que faites-vous ici exactement, je veux dire, heu... à votre âge...
-Ha Ha Ha, ne vous inquiétez pas je ne vient pas pour moi Ha Ha Ha, j'accompagne mon neveu le Baron de Kraft, c'est le grand costaud là bas. Vous ne l'avez jamais vu il me semble ?
-Non en effet, je sors peu de chez moi ces dernier temps, j'ai des petits soucis près de la frontière Nord-Ouest, vous savez, près des orques, il y a eu du grabuge récemment et certains de mes conseillers et de mes généraux sont un peu inquiets.
- C'est dommage, vous devriez aller le voir un jour, c'est un gentil garçon mais pas cultivé pour un sous... c'est dommage, à mon avis il n'a aucune chances contre vous...
-Aucune chances ? A quel propos ?
-Et bien de la princesse pardi !
-Heu c'est à dire que...

A ce moment là le vice-roi fit irruption dans la salle. Il tendit les bras devant lui pour appeler au silence.

-Messieurs le roi ! dit-il avant de s'écarter.

Le roi entra, accompagné de la princesse.

-Bien le bonjour messieurs, et bienvenu à Königliche Stadt ! Pour ceux qui ne la connaissent pas je vous présente ma fille adoptive, la princesse Aelita des elfes.
-Bonjour princesse ! répondirent en chœur les seigneurs.

La princesse fit la révérence en guise de réponse puis elle et son père allèrent s'assoir avec les seigneurs. L'air de rien elle alla s'assoir juste à côté de Norbert.

-Ah, un bon point pour vous ! Vous commencez bien la journée vous... lui glissa le Duc avec un petit rire moqueur.

Norbert fit mine de n’avoir rein entendu.

-Que le festin commence ! dit le roi.

Norbert commença à manger, comme si de rien était.

-Oh, bonjour Norbert. dit la princesse, faisant semblant d'être surprise. Je ne vous avait pas vu.
-Encor un point pour vous, elle vous appelle par votre prénom, renchérit le Duc. Vous êtes un sacré petit veinard.
-Bonjour princesse, finit par dire Norbert. Comment allez-vous ce matin ?
-Très bien merci et vous ?
-Ca va je vous remercie, je suis un peu fatigué par la visite guidée d'hier mais je ne regrette rien, j'ai beaucoup aimé ce moment.
-Vraiment ?
-Oui, votre compagnie m'est très agréable.
-Hé bien, merci c'est très gentil. dit-elle en rougissant légèrement.
-Mazette ! Vous avez un don avec les filles Norbert, continua le Duc, toujours à l'oreille de Norbert.
Non, répondit celui-ci. je suis juste sincère.
-He bien dans ce cas, repris la princesse. Accepteriez-vous de faire une petite promenade avec moi dans les jardins du château après le banquet ?
-Avec joie. dit Norbert avec un grand sourire.
-Au fait, vous vouliez me dire quoi avant que le vice-roi ne fasse son apparition ? demanda le Duc à Norbert.
-Rien, lassez tomber... lui répondit-il.

La fête continua jusqu'à ce que tous les convives aient le ventre plein.

-Messieurs, commença le roi. J’espère que ce festin vous a plu. Rendez-vous dans la Grande Salle à 17 H précise, je devrai vous faire une annonce, en attendant vous pouvez faire ce que vous voulez.

Norbert et Aelita quittèrent la table et se dirigèrent vers les jardins royaux.

Chapitre V : La frontière Nord-Ouest


Kranksbarg est la dernière ville habitée avant la frontière Nord-Ouest, le premier rempart contre les habitants du Désert Noir du Chaos, les orques. A quelques kilomètres à peine de cette ville se trouve les oriflammes noirs et les pics surmontés de crânes qui délimitent leur territoire. On peut même les apercevoir depuis les plus hautes tours de la forteresse de la ville. A cette frontière se trouve justement deux guerriers orques, partis en éclaireurs.

-On va marcher encore longtemps ? Dit l'un d'eux.
-La ferme Brog, ça fait quatre fois que tu me le demande. Répondit l'autre d'un ton las. On marchera jusqu'à ce qu'on trouve quequ'chose d'intéressant.
-Quequ'chose comme quoi par exemple ? Demanda Brog.
-Comme ça ! Dit l'autre en pointant une haute masse sombre et fine.
-C'est quoi c'truc ? Demanda encore Brog.
-T'as pas fini avec tes questions nom d'un chien d'enfer ? j'en sait rien moi, c'est pour ça qu'on est là on est des "éclaireurs".

Les deux orques progressèrent vers cette masse sombre qui se révéla être au fur et à mesure qu'ils avançaient une tour.

-Merde alors ! Une tour de guet !
-Eh Grutch, vise un peu la hauteur, avec un truc pareil ils peuvent voir une invasion arriver à au moins douze heures d'ici ! S'exclama Brog.
-Et peut peut-être même plus, c'est étonnant qu'ils ne nous ont pas vus arriver... reste bien planqué. Grogna Grutch.
-Merde Grutch, y'en a partout de ces tours, regarde.
-Oh la la quelle galère on dirait bien qu'ils nt installés tout un périmètre de surveillance pour ne pas être pris au dépourvu. Se plaignit Grutch
-Bon ben on s'casse faire not’rapport, on en a assez vu.

Les deux orques prirent le chemin du retour en restant le plus possible caché pour ne pas attirer l'attention des guetteurs.

Pendant ce temps, à Kranksbarg...

Le général Erwin Berket qui est le responsable de la défense de la Ligne Noire, comme on appelle la frontière Nord-Ouest, est allé rendre visite au chef de la garnison de la ville peu de temps après le départ de Norbert à Königliche Stadt, à la demande de celui-ci. En plus d'être le premier rempart de cette Ligne Noire, la proximitée de cette ville avec celle-ci vaut à Kranksbarg d'être aussi la base d'opération des détachements militaires chargés de contenir une éventuelle invasion orque. on les surnomment les Gardiens de la Marrée Verte. Dernièrement un groupe de Gardiens ont été retrouvés morts alors qu'ils patrouillaient près de la frontière. Ce qui inquiète tout le monde c'est qu’ils n'ont pas été tués en territoire orque mais du côté sombre-elfique, et jusqu’à présents les orques n'ont jamais tentés aucune action militaire hors de leur territoire...

-Colonel Korst, je suis le général Berket. Dit Erwin
-Ah, bonsoir mon général ! Répondit le colonel. Bienvenu à Kranksbarg, qu'est-ce qui vous amène ici à une heure si tardive ?
-Je suis mandaté par notre seigneur pour enquêter sur le carnage près de la frontière.
-Ah oui, eh bien c'est assez incroyable figurez-vous. Dix-sept morts...
-Tant que ça ? Demanda Erwin, surpris. C'est la première fois qu'il y a tant de morts en une seule attaque.
-Oui et quelque chose d'autre nous préoccupe, nous n'avons trouvé aucun cadavre orque ce qui signifie qu'ils les attendaient et donc que ils sont au courant des mouvements de nos patrouilles.
-Si l'ennemi se renseigne sur nos défenses et nos patrouilles cela veut dire... Erwin eu d'un seul coup l'air terrifié. Cela veut dire qu'ils se préparent à une invasion !
- Mais mon général, vous ne pensez tout de même pas que les orques songent à nous envahir, nous le Land der Schatten, la plus grande puissance de Sieg !
-Si les orques se permettent de nous espionner et de massacrer nos patrouilles c'est qu'ils savent ce qu'ils font. Je repars immédiatement pour Urun'Baren avertir l'état-major, je veux que tout les détachements opérationnels de Gardiens soit aux aguets. Ordonna Erwin.
-Oui mon général, à vos ordres.

Le lendemain l'ordre de mobilisation fût signé par le colonel Korst, sur les trois-cent milles hommes qui composaient les Gardiens de la Marrée Verte, deux-cent cinquante milles furent mobilisés. Le général Berket retourna à Urun'Baren pour informer l'état-major. Ses mise en garde y furent prises très au sérieux et tous attendaient avec impatience le retour de Norbert.

Chapitre VI : Le Land der Schatten part en guerre


Un peu plus tôt, à Königliche Stadt...

-C'était une très belle promenade princesse, je vous remercie, vos jardins sont magnifiques, il y a bien longtemps que je n'y suis pas allez. Dit Norbert
-Oui nous avons changé de jardinier il y a quelques années, il a complètement refait les jardins. Je suis contente que vous ayez apprécié, il m'a beaucoup demandé de conseils sur l'arrangement, figurez-vous. Répondit Aelita.
-Ah bon ? Et un poste de jardinière en chef à Urun'Baren, ça vous tente ? Demanda Norbert en riant.
-Pourquoi pas ? Renchéri Aelita, se joignant à la plaisanterie.
-Oh mais il est presque dix-sept heures, vite allons à la Grande Salle.

Norbert et Aelita, ainsi que quelques trainards rejoignirent rapidement la Grande Salle. Une fois tout le monde réuni, le roi commença à parler.

-Re-bonjour messieurs. Je sais qu'il n'est pas tout à fait dix-sept heures mais comme tout le monde semble être présent nous allons tout de même commencer. Comme vous le savez tous la princesse fête aujourd’hui ses vingt ans, un second banquet d'anniversaire est prévu ce soir. Vous savez tous ce que cela signifie aussi, il est temps pour ma fille de trouver un époux. Pour cela elle fera le tour de Sieg et restera avec chacun de vous pendant deux semaines, elle fera ensuite son choix. Bien, j'espère que tout a été clair et que cela se passera sans problèmes. Et maintenant sans plus attendre, que la fête d'anniversaire commence !

Tout le monde se dirigea avec enthousiasme vers la salle bu banquet. La fête fût encore plus sublime que le banquet qui eu lieu précédemment dans la journée. Elle ne prit fin que vers deux ou trois heures du matin. Après cela chacun se dit au revoir, tous présentèrent une dernière fois leurs vœux à la princesse, en espérant la voir bientôt. Cela fait chacun retourna chez soi. Norbert fût de retour à Urun'Baren quartes jours plus tard. A son arrivée son état-major lui fit immédiatement son rapport sur l'enquête d'Erwin. Ses généraux soulignèrent la gravité de la situation si ce qu'ils prévoyaient se confirmait.

-Vous êtes sûrs ? Demanda Norbert à ses généraux d'un ton inquiet.
-Oui monseigneur, répondit l'un d'eux, les orques se sont introduits sur notre territoire et ont massacré sans le moindre mal cette patrouille. Ils sont donc au courant de nos manœuvres. L'espionnage n'est qu'un préparatif de guerre, et rien d'autre...
-Donc ils se préparent à nous envahir. Conclut Norbert. Rassemblez le reste de l'état-major et soyez prêts demain à neuf heures.
-Oui monseigneur, à vos ordres.

L'état-major de Norbert est composé de en tout de onze personnes, six elfes noir et cinq humains. Chez les humains il y a le général Herbert Drauf, commandant en chef des régiments d'infanterie de l'armée régulière, le général John Maurss, commandant en chef des troupes d'arbalétriers de l'armée régulière, le général Joachim Vertz , commandant en chef de la milice du vicomté , le général Erwin Berket, commandant en chef des Gardiens de la Marrée Verte et le maréchal Hans Brakken, il est le responsable et le supérieur hiérarchique des généraux humains. Chez les elfes noirs il y a le général Vost Zertz, commandant en chef des troupes d'élite de l'armée régulière, le général Ulrich Strass, commandant en chef des régiments de cavalerie de l'armée régulière, le général Guillaume Helrest, commandant en chef des régiments d'archers de l'armée régulière, le général William Korst, commandant en chef de la Garde Royale et de la Garde des Citées et enfin le maréchal Vlad Hurskt, le responsable et le supérieur hiérarchique des généraux elfes noirs.
Les membres de l'état-major du Land der Schatten sont les membres de l'armée les plus craints dans tout Sieg, après le vicomte lui-même, car en plus d'être d'excellents tacticiens ce sont de très féroces guerriers.

Le lendemain matin, à neuf heures...

-Tout le monde est là ? Parfait, commençons. Dit Norbert. Vost, nous allons avoir besoin de bons espions pour connaître l'état des forces orques, vous pouvez me trouver ça non ?
-Absolument monseigneur. Répondit Vost.
-Erwin, quel est l'état des forces en présence près de la frontière ?
-Deux-cent cinquante des trois-cent milles Gardiens sont sut le pied de guerre monseigneur. Déclara Erwin.
-Je veux que les trois-cent milles soient mobilisés et se tiennent prêts. On ne sait pas à quoi s'attendre.
-Bien monseigneur.
-Si je puis me permettre monseigneur... Commença le général Drauf.
-Oui Herbert ? Demanda Norbert.
-Je pense que nous devrions envoyer une légion en renfort au cas où...
-Une légion entière ?! S'exclama plusieurs généraux.

Beaucoup de monde utilise les mots régiments, détachements ou divisions pour appeler les groupes de soldats. Les militaires détestent que les gens utilisent ces thermes à la légère car selon le nom le nombre de soldats n'est pas le même. Il y a le groupuscule, composé de cinq à vingt hommes, la compagnie, qui va de vingt-et-un à cinquante hommes, le bataillon, qui compte cent cinquante hommes, le détachement qui compte cinq-cents hommes, le régiment qui en fait cinq milles, la division, qui en fait dix milles et enfin la légion, qui en fait cent milles. Pendant toutes les guerres majeures ou non, il y a parfois eu plusieurs centaines de milliers de soldats mobilisés, mais divisés en petits groupes, on a jamais vu une seule fois dans toute l'histoire du Land der Schatten une légion entière mobilisée et déplacé en même temps au même endroit. La proposition du général Drauf surprend donc un peu tout le monde.

-Nous ne savons pas encor a quoi nous en tenir Herbert, inutile de lever une légion entière, je suis désolé mais la proposition est rejetée. Décida Norbert.
-En revanche je suis quand même d'accord sur le principe d'envoyer des renforts, mais pas autant. Ajoutât le maréchal Hurskt.
-Hans, combien proposez-vous ?
-Deux régiments d'infanterie et un régiment d'archers ferrons l'affaire. Répondit le maréchal Brakken.
-Vlad ? Demanda Norbert, se tournant vers lui.
-Je suis d'accord. Dit-il en hochant la tête.
-Très bien messieurs, nous ferons donc ainsi. Ah, encore une chose, Joachim je veut que la milice qui patrouille dans cette zone face en sorte à rassurer la population locale au cas où certains se douterai de quelque chose, j'ai entendu dire qu'une invasion orque ça ne passe pas inaperçu longtemps...
-Oui monseigneur, j'y veillerais.
-Parfait messieurs, le la séance est levée, rendez-vous dans trois jours pour faire un bilan de la situation. Conclu Norbert.

Dans les jours qui suivirent les généraux mirent en place ce qui avait été dit pendant le conseil de guerre.

Chapitre VII : Tief Königlich Zitiert


Tief Königlich Zitiert est le cœur de Tiefer de Reichtumes, la capitale du royaume souterrain des nains. Cette ville est un véritable chef d'œuvre artistique et architectural, une immense citée de granite, bâtie sous trois kilomètres de montagnes. C'est à la fois une ville, un complexe minier, une forteresse géante et un temple dédié à Berg et à ses rois. Les nains ont fait fortune grâce aux pierres précieuses mais Tief Königich Zitiert est la plus grande exploitation d'une richesse bien plus précieuse encore. En effet les nains sont les gardiens d'un des secrets les plus convoités de tout Sieg, ils connaissent les emplacements de tous les gisements d'adamantium, un métal aussi léger qu'une plume, plus résistant que l'armure d'écailles d'un dragon des Sommets de Pierre et surtout totalement insensible à la magie. Ils n'ont partagés ce secret qu'avec les elfes noirs car ce sont ceux qui maîtrisent le mieux la forge de ce métal.
C'est une des deux raisons qui font que ces deux peuples sont alliés. L'autre est qu'après un malheureux petit malentendu entre les nains et les elfes, les nains se servent principalement de haches comme armes, et les elfes croient qu'ils s'en servent pour couper les arbres alors que pour les elfes les forêts sont sacrées. Du coup ces derniers ont décidé de refroidir leur relations avec leurs anciens alliés. Depuis les nains se sont beaucoup rapprochés des elfes noirs...
L'actuel roi nain s'appelle Ekbor, il reçoit aujourd’hui Norbert qui est venu le voir en urgence après que ses espions soient revenus de leur excursion en territoire orque.

-Ah, mon très cher ami Norbert, que me vaut l'honneur et le plaisir de vous accueillir en ces lieux ? Demanda Ekbor en serrant les jambes de Norbert qui faisait plus de deux fois sa taille.
-Je vous salut Ekbor, hélas mon ami ce sont de très mauvaises nouvelles que je vous apporte. Répondit Norbert.
-Vraiment ? Mais venez me raconter ça à l'intérieur autour d'une table bien garnie, vous devez être épuisé non ?
-Ha Ha Ha, mon cher Ekbor j'apprécierai toujours le sens de l'hospitalité des nains.

Norbert et Ekbor allèrent dans le château. Ekbor conduisit son invité vers la salle à manger et ils s'installèrent à table où les attendaient mets et alcools en tous genres.

-Alors mon ami, quelles sont ces bien tristes nouvelles qui de beaucoup vous perturber ? Demanda Ekbor an mangeant une cuisse de poulet.
-Eh bien mon cher, mes généraux et moi avons de très bonnes raisons de penser que les orques préparent une invasion.
-Comment ? S'exclama le roi nain, manquant de s'étouffer. Vous en êtes sûr ?
-Malheureusement oui et ce n'est pas tout. Lors d'une de leurs excursions nos espions ont découverts des galeries que les orques sont en train de creuser. Ils ne sont pas allé jusqu'au bout mais elles semblent assez bien avancées et vous savez où semble-t-elles mener ?
-Non.
-Ici même, elles vont droit dans la direction de Tiefer de Reichtumes.

Le roi nain semblai épouvanté et abattu.

-C'est en effet de très mauvaises nouvelles mais je préfère les apprendre maintenant plutôt que de les découvrirent lorsque les orques seront à nos portes.
-Effectivement mais nous devons nous dépêcher d'agir avant qu'il ne soit réellement trop tard. Dit Norbert d'un air grave.
-Que proposez-vous ? Demanda Ekbor.
-Les orques se sont multipliés à notre insu et leurs forces sont gigantesques et très féroces. Nos espions ont fait un excellent travail et nous savons à peu près ce qu'ils vont tenter. Ils attaqueront simultanément depuis la frontière Nord-ouest pour occuper nos forces et depuis ces montagnes. Ne sachant pas que vous êtes prévenus ils pensent pouvoir vous faire tomber rapidement afin de pouvoir envahir Sieg de l'intérieur.
-Par la barbe de Berg, c'est très malin !
-Oui et il faut à tout prix empêcher cela. Si le rempart Nord-Ouest est brisé nous pourrons toujours les repousser et reconquérir les terres occupées, mais si Tiefer de Reichtumes tombe, nous ne pourrons pas lutter sur deux fronts...
-Vous pouvez compter sur nous Norbert, par les haches de Berg nous ne laisserons pas notre royaume tomber entre les griffes des Peaux-Vertes ! S'écria Ekbor.
-Bien parlé mon ami. Bien, je dois maintenant retourner chez moi, à Urun'Baren mais je reviendrai bientôt.
-Attendez, les orques ne vont pas attaquer demain, cela faitr longtemps que vous n'êtes pas venu me rendre visite. Restez un jour ou deux, cela vous changera les idées...
-Bien, puisque c'est proposé si gentiment j'accepte. Finit Norbert.

Après son très agréable séjour à Tief Königlich Zitiert Norbert retourna à Urun'Baren. Là l'y attendait une grande surprise.

Chapitre VIII : La visite d'Aelita


A peine trois jours après être rentré à Urun'Baren, Norbert fût confronté à une surprise de taille, alors qu'il discutai avec ses conseillers à la salle du trône un garde fit irruption.

-Monseigneur ! S'écria-t-il en s'agenouillant.
-Qu'y a-t-il ? Demanda Norbert, surpris par cette soudaine irruption.
-Quelqu'un demande à vous voir...
-Ah ? Et de quoi s'agit-il ? Est-ce important ? Demanda Norbert.

Le garde s'apprêtait à répondre quand une douce voix retenti derrière lui.

-Tout dépend de ce que vous considérez comme "important"...
-Princesse Aelita ! S'exclama Norbert en s'inclinant.

Il fût rapidement imité par tout le monde.

-C'est la première fois que je le vois s'incliner, murmura Erwin à l'oreille de William.
-Oui, répondit celui-ci, il ne s'incline même pas devant le roi.
-C'est un plaisir de vous voir princesse, je ne vous attendais pas si tôt mais cela me fait de vous revoir. Venez, je vais à mon tour vous faire visiter les lieux.
-Avec grand plaisir.

Norbert fit faire la visite de la principalité de son château, accompagné de son ami le général Erwin.

-Et pour finir voila votre chambre, je l'ai aménagée au cas où je recevrai la visite d'une personne de votre rang, elle est spacieuse et confortable, j'espère que cela vous plaira.
-Eh bien merci beaucoup Norbert, vous avez un très beau château, je suis sûre que ce séjour va beaucoup me plaire. Dit Aelita.
-J'y veillerai personnellement princesse... bien, je vous laisse des affaires m'appellent je vous verrai ce soir à ma table.

Et il retourna avec Erwin à la salle du trône. Pendant qu'ils marchaient, Erwin dit :

-Eh bien monseigneur, je me rappelle de ce que vous aviez dit le moi dernier, vous aviez dit que jamais vous ne vous marieriez avec une elfe et que votre relation s'arrêterait à la courtoisie. Pourtant ce soir c'était plus que de la simple courtoisie...
-J'ai dit ça moi ? Demanda Norbert, visiblement surprit.
-Absolument. Lui répondit Erwin.
-Ah bon ?

Erwin haussa les sourcils un instant, puis esquissa un sourire.

-Quoi ? Lui demanda Norbert.
-Heu rien du tout, je pensais monseigneur, je pensait...

Ils arrivèrent à la salle du trône et chacun repris ses activités avant d'avoir été interrompu.

Plus tard vint l'heure du dîner. Il fût très animé. La princesse Aelita était visiblement ravie d'être à Urun'Baren et malgré qu'elle soit la princesse des elfes Norbert et ses généraux appréciaient beaucoup sa présence.
Le lendemain, alors qu'Aelita visite la bibliothèque, Norbert entre dans la salle.

-Bonjour princesse, comment allez-vous ce matin ?
-Très bien merci. Et vous Norbert ?
-Je vais bien je vous remercie. Vous avez appréciée la soirée d'hier ?
-Oui très, vos généraux et vous même m'êtes très sympathiques vous savez.
-Hé bien merci, c'est très gentil. Je vois que vous cherchez un livre non ? Aimez-vous lire ?
-Oui, absolument.
-Bien, dans ce cas je vous conseille de lire ce livre.
-"Cœur sanglant" ? Lit-elle. De quoi parle-t-il ?
-C'est l'histoire d'un chef de tribu qui est amoureux de la fille du chef de la tribu voisine. A force de la séduire elle finit par tomber amoureuse, seulement les deux tribus sont ennemies et comme la belle décide de vivre dans l'autre tribu, contre la volonté de toute la tribu de son père, il s'en suit une guerre sanglante... vous verrez, ce livre donne à réfléchir, il est vraiment très intéressant...
-Très bien, je vais m'empresser de le lire, merci bien.

Le séjour de la princesse se déroula ainsi, dans le calme, la convivialité et la sérénité. Lorsque les deux semaines furent écoulées, Aelita dût partir voir un nouveau seigneur.

-Ce séjour à Urun'Baren m'a vraiment beaucoup plu Norbert. Je vous remercie sincèrement pour ces deux semaines passées avec vous. Dit-elle à Norbert, avant de partir.
-Tant mieux si cela vous a fait plaisir, sachez que vous pouvez venir quand vous voulez. Les portes d'Urun'Baren vous seront toujours ouvertes.
-C'est très gentil à vous. Tenez, voici votre livre "Cœur sanglant". Je l'ai terminé. Vous aviez raison, ce livre est excellent.
-Il vous a plu ? Dans ce cas gardez-le, je vous l'offre.
-Merci beaucoup Norbert, vous êtes vraiment adorable ! Dit-elle en lui embrassant la joue.

Puis elle partit avec son escorte en direction des terres du seigneur Dunmheit.
Encore un peu étourdi par ce qui vient de se passé, Norbert resta planté quelques minutes devant les portes du château, la main sur la joue...

-Elle m'a embrassé... murmura-t-il.

Chapitre IX : Dans les profondeurs du Désert Noir du Chaos

Au delà de Kranksbarg, au delà des pics ornés de crânes et des oriflammes noirs, au delà de cette frontière "Nord-Ouest" se trouve le domaine du mal et de la souffrance, le Désert Noir du Chaos, le royaume des orques. C'est une vaste étendue de sable, de pierres et de terre noirs, agrémenté de montagnes toutes aussi noires. C'est une terre désolée et désertique comme son nom le laisse supposer. Il y a très peu de structures à la surface, les orques vivent principalement sous terre ou dans les montagnes. Dans le monde brutal et sanglant des orques on ne vit pas, on survit. Depuis toujours les orques se sont montrés très belliqueux entre eux. Bien sûr ils ont leur propre roi qui règne d'une main de fer dans un gant d'acier sur ses semblables, mais son espérance de vie est encore plus courte que celle des autres orques. En effet il est très simple de gravir les échelons de la société orque. Il suffit simplement d'occire ceux qui sont au dessus de vous... Cependant un roi très brutal, même selon les critères de sa race, et extrêmement coriace à réussi récemment à imposer sa domination et il a réussit à fédérer à peu près l'ensemble des clans en vue d'une grande invasion. Alors que son armée grandit de jours en jours, des centaines d'orques se relayent nuit et jour pour creuser un énorme tunnel vers Tiefer des Reichtumes. Ce roi sanglant portant le nom de Gurgmolz est en pleine réunion avec son état-major.

-Et d'après le rapport de nos deux éclaireurs l'aut'fois y'z'ont des tours de guet qui peuvent voir de super loin les invasions. Explique l'un des généraux.
-Ca va pas être d'la tarte de c'côté ! Répondit un autre.
-On passera en force et on cassera tout ! S'exclame un troisième.
-Fermez-la tas de bouseux ! S'écria Gurgmolz. Flurtz toi qui est très malin t'a une solution ?
-Oui chef ! Regardez cet emplacement sur la carte, près de la frontière, c'est une zone très rocailleuse qui abrite une ancienne de nos mines de fer, c'est un vrai gruyère là d'sous et certaines galeries font la jonction entre ici et la mine. Y'a de plus des ouvertures vers la surface. Certains tunnels ne sont pas très large ce qui ralentira un p'tit peu la progression des troupes mais au moins ils perdront plusieurs heures de temps d'réaction.
-Mouais, pas mal ton plan Flurtz ! Ben on va faire comme ça alors. Tout l'monde est d'accord ?
-Oui chef ! Répondirent les généraux.
-Okay, bon allez maint'nant débarrassez-moi le plancher et faites moi ça. Fini Gurgmolz.

Après cela chacun partit de son coté faire ces petites affaires. Deux semaines après le tunnel vers Tiefer des Reichtumes était terminé. Les rouages du plan diabolique des orques commençaient à se mettre en place, le temps de la domination des orques était-il proche ? Sieg allait-il sombrer dans l'ombre comme avant la Grande Guerre ?

Chapitre IX : La Deuxième Guerre de Sieg


-Les gars c'est l'grand jour. On va tout casser! Criait Gurgmolz à ses soldats.
-Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Crièrent de toutes leurs forces les orques.

Gurgmolz se tourna vers ses généraux.

-Okay les gars on y va ! Flurtz ?
-Oui chef ?
-Alors, c'est quoi l'moyen dont tu m’as parlé pour le reste de l'armée à Tiefer des Reichtumes pour qu'on soit... heu... t'a dit comment déjà ?
-Synchronisé...
-Ah oui ! Pour qu'on soit synchronisé ?
-Hé bien c'est très simple, j'ai fait placer des tambours tout le long du tunnel, quand on partira les batteurs f'ront r'monter l'son des tambours jusqu'à Tiefer des Reichtumes. Vu la distance à laquelle y'sont de leur objectif par rapport à nous on aura passé la frontière quand y's'ront d'vant Tief Königich Zitiert.
-Ben dis-donc, c'est qu'y'en a là d'dans ! Dit Gurgmolz en riant et en tapant sur le casque de Flurtz. Bon ben c'est partit ! Dis à tes batteurs d'lancer l'signal.
-Oui chef. Flurtz fit un signe de la main aux batteurs.
-Allez, cap sur la frontière !
-Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! Hurlèrent les orques.

Dix minutes plus tard, dans le tunnel vers les montagnes...

-BOUM, BOUM, BOUM BOUM BOUM, BOUM, BOUM, BOUM BOUM BOUM, BOUM, BOUM,...
-Chef, chef ! Le signal !
-Allez les gars c'est à notre tour, marchons vers Tief Königilch Zitiert !
-Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihaaaaaa ! Crièrent les orques.

C'est ainsi que commença la grande invasion orque, les orques mirent leur plan à exécution et deux énormes armées foncèrent sur le Land der Schatten et Tiefer des Reichtumes.

Pendant ce temps, devant le rempart entre la Ligne Noire et Kranksbarg, les guetteurs veillent...

-Pfff qu'est-ce que j'm'ennuie... se plaignit un guetteur.
-Arrête de râler Jean, tu me tape sur le système. Gronda son coéquipier.
-Hé regarde ! Là bas. S'exclama le Jean.
-Et merde, c'est quoi ça ? Demande le deuxième.
-Les orques attaquent ! Cria Jean. Envoyez un message d'urgence à Kranksbarg !

Très vite un cavalier fonça vers la ville.
Arrivée devant le rempart, l'armée orque s'arrêta.

-Meeerde, on avait pas prévu ça ! C'est quoi c' rempart derrière les tours de guet ? Gueula un général orque.
-T'inquiète pas, Flurtz avait prévu l'coup ! Assura Gurgmolz. Flurtz ?
-Oui chef, je l'appelle. Zog ? Zog ? Zooog !
-Oui voilà, voilà j'arrive ! Couina un petit orque qui essayait de se frayer un chemin entre les soldats. Me voilà, à votre service m'sieur !
-Alors Flurtz, c'est quoi l'plan c'te fois ? Interrogea Gurgmolz.
-J'vai laisser Zog vous expliquer parc' que y'a des détails techniques et j'comprend pas tout... Zog ?
-Oui m'sieur ! Alors c'est très simple mon équipe de chamanes et moi on va faire tomber une pluie de pierres enflammées pour faire des trous dans c'te muraille...
-Hein ? Comment z'allez faire ça ? Demanda Gurgmolz.
-Eh ben grâce à du mana pur de feu et de terre qu'on est directement allé chercher à leur source en plein cœur du Land der Schatten, lors d'une mission souterraine très risquée où nous avons...
-Oui bon on s'en fout des détails, avec vos trucs de magie vous pouvez faire un trou dans c'te muraille ? Abrégea Gurgmolz.
-oui oui, bien sûr ! Assura Zog.
Alors qu'est-ce que vous attendez au lieu de blablater hein ? Cria Gurgmolz.
-On y va chef, on y va ! Aller les gars on commence le rituel.

Les chamanes se rassemblèrent pour faire tout un tas de manipulations magiques avec le mana pur de feu et de terre. Au bout d'un moment une étoile rouge et marron fila dans le ciel et éclata en morceaux qui s'abattirent sur la muraille.

-Ils on percé une brèche ! Repliez-vous, le mur est perdu, repliez-vous ! Criaient les officiers humains et elfes noirs.

Les orques riaient devant ce spectacle.

-Ha Ha Ha ! Les gars, je crois que la Deuxième Guerre de Sieg a commencée.


Chapitre X : La bataille des plaines de Gruul


Il n'y a pas plus plat et plus vide dans tout Sieg que les plaines de Gruul, aucun arbre, aucun cailloux aucune colline, pas la moindre petite motte de terre, c'est à se demander si cet endroit est naturel et pourtant c'est le cas... C'est un endroit idéal pour les batailles rangées, idéal pour un carnage, un carnage entre les orques et les Gardiens de la Marrée Verte... Ici l'herbe y et si épaisse que même une armée de trois-cents mille soldats peine à faire le moindre bruit de leur pas lourd, ou même quatre-cents cinquante mille orques d'ailleurs. Alors que le deux armées se rassemblaient et que la bataille était imminente, mis à part quelques cliquetis des armures quand les soldats remuent, un silence de mort régnait sur la plaine...

Quand il eu fini de rassembler ses hommes, Erwin brisa cet oppressant silence en criant :

-Soldat ! Gardiens de la Marrée Verte ! Devant nous se tient l'abomination ! Derrière nous, à deux kilomètres à peine, se tient Kranksbarg, le Land de Schatten et Sieg tout entier ! Allons-nous laisser les orques fouler notre terre, massacrer nos familles et imposer leur domination comme ce fut le cas il y a maintenant plus de mille cinq-cents ans ? NON ! Nous sommes les Gardiens de la Marrée Verte ! Les gardiens de l'abomination qui menace aujourd’hui toute les races de ce monde et nous ne faillirons pas !
-A mort l'abomination ! A mort les orques ! Répétaient en hurlant les soldats.

De l'autre coté, Gurgmolz criai lui aussi discourt aux orques...

-Les gars ! Voici venu l'heure, notre heure ! Il y a de cela mille cinq-cents ans not' race dominait toute ce'te terre qui porte l'nom de Sieg. Aujourd’hui les humains, les nains et les elfes noirs foulent la terre d'nos ancêtres chassé illi... heu illé... illégitimement d'leurs foyers mais maint'nant voici l'jour où nous allons r'pendre ce qui nous appartients !
-Ouééééééééééééééé !

Après leurs discourt les deux chefs d'armée se firent face. Bien que cent cinquante mètres les séparent on peut deviner qu'ils se jettent tout deux un regard mauvais et rempli de dégoût.

-Chaaaaaaaar...
-...Geeeeeeeeeeeeeeez !

Alors que les archers se délivraient mutuellement des volées de flèches les fantassins chargeaient épée en l'air, hurlant "A mort !" à ceux d'en face. Bien que largement supérieurs en nombre, les orques peinaient à se défaire des Gardiens, se heurtant à leurs armures impénétrables et leur courage inébranlable. Malgré tout leur courage le nombre finit par peser lourds sur leurs épaules au fur et à mesure que le combat se prolongeait et les orques gagnaient du terrain, les elfes noir et les humains vendaient chèrement leur peau, faisant payer le prix fort pour chacun de leurs morts mais finirent par être submergés. Alors qu'ils n'étaient plus que quelques milliers, Erwin ordonna le repli vers Kranksbarg.

-Repliez-vous, on bat en retraite ! Inutile de gâcher des vies. Retournez à Kranksbarg, il faut prévenir tout le monde de la situation !

C'est ainsi que la bataille qui aurais dû étouffer dans l'œuf l'invasion orque se transforma en immense débâcle.

Chapitre XI : Intrigues politiques


Quelques jours plus tard, dans le château d'Arsford, demeure du seigneur Jean Barch.

-Seigneur Kraft, seigneur Dunmheit, soyez les bienvenus ! Nous n'attendions plus que vous.
-Merci seigneur Barch, répondit Kraft, mais dits-moi, quel est donc le motif de ce rassemblement ?
-Je vais tout vous expliquer, prenez place je vous prie. Bien, commençons. Comme vous le savez tous les orques ont envahis Sieg, le Land der Schatten lutte avec peine et nous pourrions profiter de la situation.

Tout le monde le regarda avec un air étonné.
-Mais... je ne comprends pas où vous voulez en venir et je ne suis visiblement pas le seul, dit l'un d'entre eux. Expliquez-vous !
-Mais c'est très simple, si les orques gagnent cette guerre ils ne le feront pas sans peine, nous pourrions en profiter pour les anéantir une bonne fois pour toutes et se partager les restes du Land der Schatten, mais si c'est Shwitz qui gagne, ses armées serons tellement affaiblies qu'on n’aura aucune peine à s'en débarrasser... Dans tout les cas on pourra en profiter !
-Ça à l'air d'un bon plan, commença Kraft, mais vous oubliez un détail seigneur Barch, Norbert à des alliés, Ekbor ne laissera pas Tiefer des Reichtumes et le Land der Schatten tomber les bras croisés !
-Certes seigneur Kraft, certes, répondit Barch, mais que va-t-il faire ? Le groupe d'orque qui a vaincu les Gardiens de la Marrée Verte, qui compte maintenant à peu près trois-cent milles orques était fort de quatre-cent cinquante mille soldats, Ekbor est confronté lui à un groupe de plus de six-cent mille orques... ils n'ont aucune chance ! Les montagnes de Tiefer des Reichtumes tomberons en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !
-Et l'armée du roi ? Aldrick ne laissera pas tomber son plus puissant seigneur ! Et puis Norbert à des soutient forts à la cour comme le duc de Vershnoff, il est vieux mais pas encore sénile et ses armées peuvent faire pencher la balance.
-Ne vous inquiétez pas pour tout ça, contrairement à ce que beaucoup d'entre vous croient Norbert à très peu d'amis à la cour et en ce qui concerne le roi, quand tout cela commencera il ne sera plus en état de nous nuire... dit Barch avec un sourire mauvais.

Certains seigneurs avaient l'air assez inquiet, beaucoup se posaient des questions sur la fiabilité de ce plan et une dernière objection se fit entendre...

-Seigneur Barch...
-Oui ?
-Il y a un dernier petit détail auquel vous n'avez pas pensé...
-Ah ? Et de quoi s'agit-il mon cher ?
-He bien... tout cela vas peut-être vous sembler ridicule mais ça n'est pas impossible...
-Vous avez fini de tourner autour du pot ? Demanda Barch avec une pointe d'impatience.
-Heu... oui oui, ce que je veux vous dire c'est que, vous savez que la princesse Aelita à bientôt fini son petit tour des candidats au mariage n'est-ce pas ?
-Oui, et alors ?
-Et alors selon mes informations, que je tien de source très fiable d'ailleurs, il semblerai que son choix se soit déjà porté sur Shwitz...
-Je ne voit toujours pas où vous voulez en venir seigneur Whrig...
-Attendez, laissez-moi finir... donc comme je le disait elle a, semble-t-il, déjà porté son choix sur lui et si c'est bien ce qui se passe les elfes ne laisserons pas leur princesse héritière aux mains des orques... même si ce sera à contrecœur ils aiderons sûrement Shwitz...
-Excellent suggestion mais j'y ai pensé et figurez-vous que même si la reine est prête à tout pour le bonheur de sa fille chérie le reste de sa cour voit tout cela d'un très mauvais œil... beaucoup de conservateurs rêvent de voir la fragile trêve entre leurs peuples se briser pour reprendre le massacre des "démons d'Aegir" comme ils disent. Nous pourrions peut-être leur donner un coup de main non ? Dit-il, toujours avec son sourire mauvais.

Après quelques instants pendant lequel les seigneurs échangèrent diverses paroles, l'un d'eux se leva et dit :

-Seigneur Barch, nous avons beaucoup réfléchit à votre proposition et bien qu'elle paraisse complètement folle nous vous suivrons.
-Bien, bien, vous verrez, vous ne le regretterez pas...

Chapitre XII : Le siège de Tief Königlich Zitiert


C'est une journée comme les autres à Tief Königlich Zitiert, chacun vaque à ses occupations habituelles, les passants se promènes, les commerçants font leurs affaires, les artisans travaillent... Rien ne semble indiquer que les nains sont en guerre et pourtant... Mais tout cela n'est que de courte durée, l'armée orque se rapproche, tous le savent et ce jour là alors que là haut, en surface, le soleil était en trait de se coucher, le soir arrivant chacun rentre chez soi, les commerçants démontent leurs étalages, les artisans rangent leurs outils... Quoi de plus normal en cette fin de journée dans la capitale naine ? Tout allait bien jusqu'à ce qu'une des patrouilles voient arriver une masse noire et verte arborant des oriflammes sinistres fasse son apparition au loin... Les orques son finalement arrivés ! D'un coup se fut la panique totale, des soldats envahirent les rues, pressants les gens de renter chez eux, les patrouilles rentrèrent d'urgence et les lourdes portes de la ville se refermèrent sur eux.

-Ça y est les gars, on arrive à Tief Königlich Zitiert ! On va les massacrer ! S'exclama le chef du groupe souterrain. Soldat halte ! J'doit réviser l'pan avec mon aide de camp ! Crack t'est où ?
-Là chef j'arrive. Répondit celui-ci.
-Dépèche ! On a pas qu'ça à faire... Bon alors, comment on procède c'te fois ?
-Ok ok, alors voila j'vous explique... Imaginez sous c'te montagne un immense dôme de pierre sous lequel est la ville, vous m'suivez ?
-Ouais ouais, et alors ? Tu crois qu'c'est l'moment d'me faire des cours d'architecture ?
-Non mais c'est pour vous expliquer comment on va devoir s'y prendre pour l'invasion, donc j'disait que la ville est sous un dôme de pierre et tout et tout et en face y'a ces portes en pierre qui nous barrent la route mais ça ce s'ra vite réglé nos artificiers vont faire péter tout ça mais c'est pas l'seul obstacle...
-Pas l'seul obstacle ? C't-à dire ?
-Ben en fait comme j'vous dit c'est une vile sous un dôme de pierre, mais quand j'dit une ville c'est une vrais ville avec des murailles et tout et tout...
-Bah, pourquoi elle est pas comme les autres villes naines ? Aux autres y'en avait pas des murailles !
-Pas'que y'en avait pas besoin, c'était pas des villes importantes et la géographie souterraine faisait déjà une bonne protection, c'était des villes dans des cavernes naturelles, alors qu'là tout est artificiel, les nains on mit plus d'un demi siècle à bâtir la ville, y on creuser toute la montagne pour dégager d'la place et lisser les parois... du travail de dingue ! En plus comme c'est la capitale hé ben y ont fait un p'tit effort sur la protection...
-Donc c'te fois on est bon pour un putain de siège si j'comprends bien...
-J'crois bien ouais, les nains vont pas lâcher l'affaire donc faudra donner l'maximum !

Le général orque se tourna vers son armée

-Bon les gars c'te fois ça va être un peu l'bordel on va d'voir faire un siège... Ah non commencez pas à gueuler c'est comme ça alors bouclez-là et faites en sorte à c'que ça dure le moins d'temps possible ok ?
-Oui chef ! Répondirent les orques.
Aller les gars faites-moi pété tout ça ! Cria Crack aux artificiers près de la porte.

La porte vola en éclats dans une gigantesque explosion, les orques chargèrent alors les murs de la ville. Pendant ce temps, Ekbor finissait de rassembler et d'organiser sa défense.

-Ces maudits Peaux-Vertes ont fini par atteindre notre belle citée, commença Ekbor, il est grand temps de mettre un terme à tout cela, repoussons-les une bonne fois pour toute et que leur assaut se brise sur ces murs, pour Berg, pour Norbert et pour Sieg tout entier !
-Gloire à Berg ! Crièrent les nains.
-Oui, gloire à Berg et anéantissons tout ces orques de malheur pour tout le mal qu’ils ont et vont faire !

A peine avait-il fini son discourt que les combats commencèrent... Les archers repoussaient tant bien que mal l'assaut mais plusieurs centaines d'orques paissaient à travers la grêle de flèche et les murs commencèrent rapidement à rougir de sang... La bataille était acharnée et bien que les orques avaient largement l'avantage ils n'avaient toujours pas fait de percée dans la défense naine.

-Monseigneur, dit un général nain à Ekbor, les défenses tiennent mais j'ai peur que les orques finissent par prendre le dessus... il faut faire quelque chose !
-Faites sonner le Cor de Berg, de l'aide viendra des villes voisines, les premiers renforts serons l'a d'ici quatre ou cinq heures...
-Quatre ou cinq heures ? Mais nous ne tiendrons jamais jusque là ! S'exclama le général.
-On a pas le choix la ville la plus proche est à quatre heures de marche au pas de course... on ne peut pas faire mieux, faites tenir nos défenses le plus longtemps possible ! Ordonna Ekbor.
- A vos ordres monseigneur !

Sur ce les nains redoublèrent d'efforts pour repousser les orques tandis qu'un groupe se faufila vers le Cor de Berg, un immense cor utilisé pour les grands événements... Et en cas d'extrême urgence !
Finalement ces efforts finirent par payer car le général orque cria aux autres orques :

-On a trop de pertes pour que dalle, on se replie pour se réorganiser !
-Mais chef ça va traîner en longueur c'te histoire !
-On a pas l'choix, ça sert à rien d'se faire massacrer ! De toute façon on l'savait déjà que ça finirai en siège donc on se barre ok ?
-Oui chef, je sonne la retraite...

Et les orques battirent en retraite un peu plus loin pour y monter un camp et préparer une nouvelle tentative.

-Ouf, on l'a échappé belle monseigneur...
-Certes, Lafsk, mais ce n'est qu'un répit, soupira Ekbor, ce n'est qu'un répit...

Chapitre XIII : Un mariage problématique


Loin des tumultes de la guerre qui faisait rage au sein de Land der Shatten, tout les seigneurs on été invités à rejoindre le plus rapidement possible Königliche Stadt car la princesse Aelita a fini son tour de Sieg et va bientôt rendre sa décision concernant son futur mari. Bien que certains aient déjà une idée des résultats, d'autres espèrent de toute leur forces être choisi et comme rien n'est jamais joué à l'avance, tous attendent impatiemment dans la Grande Salle que la princesse fasse connaître sa décision.

-Merci à tous d'être venus, commença le roi, nous sommes tous réunis afin de savoir qui sera le futur mari de ma fille ici présente... Monsieur le vice-roi, si vous voulez bien venir ici...
-Tout de suite monseigneur. Dit celui-ci en s’approchant.

Le roi lui remit une lettre, puis le vice-roi se plaça au milieu de la Grande Salle afin de mieux se faire entendre.

-Voici maintenant le nom officiel de celui quia été choisi par la princesse Aelita. Princesse, vous avez choisi pour futur époux le seigneur Norbert Shwitz de Land der Shatten, vicomte de Land der Shatten et roi des elfes noirs !

Des murmures d'étonnement se firent rapidement entendre...

-Quoi ?
-Pardon ?
-Une elfe et un elfe noir ?
-C'est incroyable !
-C'est impossible !
-Comment cela ? Lui ? Non, impossible !
-Silence dans la salle ! S'écria le vice-roi. La princesse a choisie le seigneur Shwitz et non ne pouvons pas nous y opposer. Seigneur Shwitz, acceptez-vous le choix de notre bien aimée princesse qui vous fait l'honneur de vouloir se marier avec vous ?

Tout le monde attendait, tendu, la réponse de Norbert...

-Allez, tu la donnes cette réponse... s'impatientaient certains.
-Il acceptera jamais... lançaient encore certains septiques.
-J'accepte cet honneur avec le plus grand plaisir princesse ! Finit par répondre Norbert, contre toute attente.
-Oh ! S'exclamèrent d'une même voix les autres, stupéfaits.

Norbert s'avança vers la princesse et s'agenouilla devant elle un instant, puis se releva et se plaça à coté d'elle en la prenant par la main.

-Qu'il en soit ainsi, vous êtes officiellement fiancés ! S'exclama le roi. Le mariage aura lieu dans deux mois, d'ici là que tout le monde se prépare à cet heureux évènement, merci à tous d'être venu, toutes mes félicitations à vous Norbert ! Vous pouvez tous rentrer chez vous si vous en avez envie et rendez-vous ici dans deux mois !

Alors que tout le monde se dispersait, encore sous le choc après un tel rebondissement Norbert et Aelita restèrent planté là pour parler un peu de ce qui venait de se passer quand Norbert réalisa qu'il avait quelque chose d'important à dire au roi.

-Aelita, puis-je vous laisser quelques instants ? Je dois m'entretenir d'une affaire urgente avec votre père, je vous promet d'être bref...
-Allez-y mon cher, je ne suis pas pressée, si cela est important faites...
-Merci bien. Monseigneur !
-Oui Norbert ? Qu'y a-t-il ?
-He bien c'est à dire que c'est un petit peu délicat... C'est que je suis vraiment très heureux d'avoir été choisi, n'en doutez pas mais cela me pose aussi deux petits problèmes...
-Vraiment ? Mais, lesquels ? Attendez, laissez-moi deviner... l'un d'entre eux concerne la guerre à laquelle vous êtes confronté avec les orques, n'est-ce pas ?
-Oui en effet... avoua Norbert.
-Bien, ne vous enquêtez pas pour cela, j'ai entendu dire que la situation était difficile, Ekbor est assiégé, vos Gardiens sont presque tous morts, Kranksbarg est tombé comme beaucoup d'autres villes proches de la frontière, c'est la catastrophe mais pas de panique je ne vous laisserai pas tomber.
-Merci de votre soutient monseigneur.
-Bien, je parie tout ce que vous voulez que votre deuxième problème c'est vos relations avec les elfes ?
-Encore gagné...
-He bien là par contre je crains que cela va être plus difficile, vous allez devoir trouver un moyen de vous réconcilier avec eux...
-Déjà qu'en temps normal cela prendrai des décennies, alors avec cette guerre sur les bras c'est quasiment impossible... C'est malheureux à dire mais ce mariage tombe vraiment mal...
-Oui en effet, j'avoue que finalement c'est un mariage plutôt problématique...

Chapitre XIV : Les alliés de Norbert


Alors que Barch et ses complices continuaient de comploter et qu'ils gagnaient de plus en plus de partisans, deux amis de Norbert, le duc Manfred Sratt de Vershnoff et le baron Leihm Zallatz de Tiefland sont très inquiets de la situation du Land der Schatten...

Le duché de Vershnoff est le plus grand territoire de Sieg après le Land der Schatten. C'est une terre riche et fertile qui jouit de très bonnes ententes commerciales avec ses voisins. Le duc de Vershnoff possède une armée forte et respectée, vieux de soixante-et-onze ans son expérience stratégique et son grand âge lui ont valu le titre de Stratège Vénérable au sein du conseil de guerre du roi Aldrick II, un titre plein d'honneur car c'est principalement vers lui que le roi se tourne quand il a besoin de conseils et lors de prises de décision son avis à plus de valeur que les autres.

La baronnie de Tiefland tient son nom du fait que la majeure partie du territoire est répartie sur une immense vallée, le sol étant donc en dessous des autres. C'est une terre très fertile mais aux resssources minières quasi-inexistantes. Malgré tout la baronnie de Tief land fait partit des plus grandes puissances économiques et militaires car on surnomme cette baronnie "le grenier de Sieg", en effet sa grande fertilité lui permet de produire des quantités énormes de nourriture d'une qualitée exeptionelle et très prisée des autres seigneurs qui l'achètent à prix d'or.

Ce jour là Leihm était en visite amicale chez le duc de Vershnoff...

-Leihm, mon ami ! Que me vaut le plaisir de vous voir chez moi ?
-Merci de votre accueil monsieur le duc, moi aussi cela me fait plaisir de vous voir. Je vient vous voir pour prendre des nouvelles d'un ami...
-Merci bien, comme vous le voyez tout va pour le mieux ! Mais, quelque chose me dit que vous n'êtes pas là uniquement pour ça...
-On ne peut rien vous cacher... En effet, je suis venu vous voir pour de plus tristes affaires qu'un simple bonjour...
-Norbert... Murmura le duc.
-Oui en effet. La situation de notre ami se dégrade de jour en jour... Il faut faire quelque chose !
-A quoi pensez-vous ? Demanda le duc. A une intervention militaire ?
-Oui, exactement ! Répondit Leihm en hochant la tête, plein d'enthousiasme.
-Mmmh, Norbert apprécie peu que l'on se mêle de ses affaires, surtout militaires, il est très fier de son armée mais...

Le duc se mit à sourire, lançant un regard malicieux à Leihm.

-Je crois que cette fois-ci nous ferons une exception, après tout il en va de la survie du Land der Shatten ! Finit-il.
-Oui... il comprendra. Répondit Leihm, souriant à son tour.
-Mais ne nous réjouissons pas trop vite, nos armées sont forte et notre arrivée sera plus que bienvenue cela ne fait aucun doute mais tout n'est pas joué pour autant, je crains fort que les orques n'aie encore quelques tours dans leur sac...
-Peut-être, monsieur le duc, mais il ne faut pas perdre espoir. S'il reste une chance, aussi faible soit-elle de sauver Norbert, je veux la saisir ! Répondit Leihm avec fougue.

A nouveau, le duc sourit devant la détermination de Leihm.

-Oui, vous avez raison ! Hâtons-nous, Norbert est en grande difficulté ! Yann ? Appela le duc.
-Oui monseigneur ? Répondit-il.
-Rassemblez d'urgence l'état-major, nous entrons en guerre...
-Dois-je comprendre que nous allons aider le seigneur Shwitz, monseigneur ? Répondit Yann avec un grand sourire.
-Absolument maréchal, absolument ! Allez, hop hop hop et que ça saute !
-Tout de suite monseigneur !
-je vais moi aussi rassembler mon armée, je vous rejoindrai dès que possible !
-Parfait Leihm, parfait... La Deuxième Guerre de Sieg va enfin véritablement commencer ! Finit le duc.

Chapitre XV : Dilemme Stratégique


Pendant ce temps à Urun 'Baren, Norbert a réuni un Conseil de Guerre pour faire le point sur la situation...

-Messieurs l'heure est grave. Dit Norbert. Les orques marchent sur nos villes et Ekbor est en grande difficulté... Nous devons mettre un terme à tout cela rapidement ou se sera la fin du Land der Schatten et même de Sieg tout entier... Quelqun à une proposition à faire ? Hans ? Vlad ?
-Heu... répondit Hans.
-Ben... répondit Vlad.
Non ? Quelqun d'autre ? Interrogea Norbert.
-He bien...
-Bah...
-Bon... C'est assez désespérant que dans une telle situation rien ne vous vienne à l'esprit mais passons, étudions plutôt la situation. Herbert, Joachim, Erwin, William, quelle est la situation exactement ?
-Catastrophique monseigneur, répondit Herbert, nos effectifs ont été assez réduits et le moral des troupes a chuté.

Tous les autres hochèrent la tête après ses derniers mots.

-Même avec l'appui du reste de l'armée les gardes des villes ont du mal à lutter... Continua William.
-J'ai réussi à reformer un tiers de mes effectifs mais les survivants ont du mal à oublier les plaines de Gruul...
-Et que fait le reste de l'armée ? John, Guillaume, Ulrich ?
-Malheureusement nos pertes sont les mêmes que le reste de l'infanterie, se plaignit John, on est pas en première ligne mais on ramasse presque autant.
-Monseigneur, je viens de me rappeler quelque chose qui peut peut-être nous faire gagner la guerre ! S'exclama Ulrich.
-Vraiment ? Demanda Norbert, surprit et intéressé. Quoi donc ?
-Il se trouve que j'jusqu’a présent toutes nos unités de cavaleries étaient dispersées par-ci par-là et récemment j'ai demandé à ce qu'ils soient tous réunis et hier soir mon aide de camp m'a prévenu que ça a été fait...
-Hum, les choses deviennent intéressantes... Et vous avez un plan ?
-Absolument monseigneur, mon plan est le suivant : à l'heure actuelle les orques se sont étendus sur une large ligne de front. Avec suffisamment d'infanterie on pourrait essayer de former une sorte d'étau; Si on joue bien on pourrait ainsi le resserrer et les coincer dans le défilé du Croc de Serpent. J'ai réussi à rassemble à peu près deux légions et demi, soit deux-cent cinquante mille cavaliers. Une telle charge de cavalerie à cet endroit, appuyée par l'infanterie qui leur couperai la retraite leur sera fatale...
-Je suis d'accord avec lui monseigneur. Dit Vlad
-Moi aussi. Renchérit Hans.
-Oui excellente idée je suis pour. Décida Norbert. Ce plan a de grandes chances de marcher mais... On a un autre problème. Il reste l'armée qui assiège Tief Königlich Zitiert, j'ai eu récemment des nouvelles d'Ekbor et elles sont très mauvaises, les nains sont en sous-nombre et ils ne tiendront pas... S'ils tombent nous pourrons malgré tout gagner la guerre, les orques seront suffisamment affaiblis pour que nous puissions les écraser mais je ne veux pas abandonner Ekbor ! Le problème est simple : avons-nous assez de troupes pour former cet étau et aider les nains en même temps ou devons-nous laisser les nains à leur triste sort ?
-On ne les laissera pas tomber monseigneur ! Nous avons assez d'hommes pour les aider ! Dit Vlad.

Tous les autres hochèrent la tête vivement.

-Très bien, qu'il en soit ainsi. J'espère que j'ai pris la bonne décision à ce dilemme stratégique...

Chapitre XVI : La solution


Quelques jours plus tard Norbert et ses généraux commencèrent les préparations de leur plan quand plusieurs gardes de la citée se précipitèrent vers eux en criant :

-Monseigneur, monseigneur ! Deux armées de Vershnoff et Tiefland se dirigent vers nous !
-Quoi ? S'exclama Norbert. Ouvrez les portes !

Les gardes ouvrirent les portes et les seigneurs de Vershnoff et Tiefland, accompagnés de leurs escortes entrèrent.

-Ah, mon petit Norbert ! Comme c'est bon de vous voir ! S'exclama le duc.
-Bien le bonjour Norbert, comment allez-vous ? Demanda Leihm.
-Monsieur le duc, Leihm ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux de vous voir ! Je vais très bien Leihm, je vous remercie.
-Comme vous le voyez nous amenons des renforts... Dit Leihm avec un petit sourire en pointant du doigt les deux armées devant la ville.
-Oui en effet ! Merci à vous deux d'être venus, je savais que vous ne me laisseriez pas tomber !

A ce moment là Vlad se dirigea vers eux...

-Monseigneur je... Commença-t-il.
-Maréchal Hurskt ! Quel plaisir de vous voir ! S'exclama Leihm.
-Seigneur Zallatz, monsieur le duc ! C'est un honneur !
-Au fait Vlad, que vouliez-vous me dire ? Interrogea Norbert.
-Je... Ah oui ! Je viens d'être informé que nous pouvons d'ores et déjà envoyer les messagers pour rassembler les armées.
-Bien, bien, envoyez-les. Décida Norbert.
-Tout de suite monseigneur. Répondit Vlad.
-Attendez ! Revenez ! Cria Norbert.
-Que se passe-t-il ? Demanda Vlad, revenant sur ses pas.
-Rassembler les autres généraux, j'ai de petites modifications à faire à nos plans... Ordonna Norbert
-Heu... A vos ordres monseigneur... Répondit Vlad en s'éloignant.

Quelques instants plus tard, Norbert, ses généraux, Leihm et le duc étaient tous réunis.

-Messieurs, commença Norbert, avec l'arrivée de nos amis je crois que notre plan vas être plus facile à appliquer...
-Un plan ? Quel plan ? Demanda Leihm, étonné.
-Ah c'est vrai, il faut que je vous explique... Alors voila la situation : il y a quelques jours j'ai rassemblé mon état-major et nous avons ourdi un plan pour battre l'armée orque.
-Vraiment ? Demanda le duc, intéressé. Et quel est-il ?
-Notre plan est de former un étau avec nos troupes pour forcer les orques à se diriger vers le défilé du Croc de Serpent pour ensuite les massacrer lors d'une violente charge de cavalerie... Le problème c'est qu’Ekbor est en grande difficulté et nous devons envoyer des troupes pour l'aider. Votre arrivée est vraiment opportune car nous pourrions former l'étau avec vos armées, appuyées par nos troupes d'élite. Je pourrais ainsi envoyer un maximum de soldats en renfort pour Ekbor sans prendre le risque de manquer de soldats pour pousser les orques vers le défilé...
-Oui, c'est une excellente idée Norbert, vous avez le sens de la répartition tactique ! S'exclama le duc.
-Merci monsieur le duc, j'ai eu un bon exemple sous les yeux... Répondit Norbert en souriant. Bien maintenant on va répartir les rôles... Vost, en tant que commandant en chef des troupes d'élites vous rassemblerez le maximum de troupes d'élites que vous pourrez et vous en prendrez la tête pour soutenir les seigneurs de Tiefland et de Vershnoff !
-Oui monseigneur ! Répondit celui-ci !
-Monsieur le duc vous prendrez les orques par la gauche, en commençant par les Monts du Puits Elémentaire d'Eau, près de la côte Ouest !
-D'accord.
-Leimh, vous prendrez le coté droit, par la forêt de Schwarzer Wald !
-Pas de problèmes !
-Ulrich prenez la tête de vos cavaliers et suivez moi, nous rejoindrons directement le défilé du Croc de serpent pour y attendre les orques !
-A vos ordres monseigneur !
-Vlad, Hans et les autres rassemblez le reste de l'armée, prenez touts les soldats que vous trouvez et allez aider Ekbor !
-Entendu monseigneur, nous ne laisserons pas les orques détruire les nains ! S'exclama Hans.
-Quand à moi je prendrai personnellement la tête de la garde Royale et nous chargerons avec la cavalerie pour être sûr que Gurmolz et son armée n'en réchapperont pas !

Immédiatement, tout le monde se mit en route vers sa destination afin de mettre en application ce nouveau plan qui apportait enfin à Norbert la solution qu'il espérait tant à son dilemme.

Chapitre XVII : Le vent tourne


Après une semaine de combats intensifs et éreintants, Norbert et ses alliés réussirent à pousser les orques vers le défilé du Croc de Serpent. Coincés par les armées de Vershnoff et Tiefland, les orques n'eurent d'autre choix que de s'y engouffrer. Le piège commençait à se refermer...

-Ils arrivent monseigneur, je les entends. Dit Ulrich à Norbert.
-Très bien. Répondit celui-ci.

Il se plaça devant ses soldats et cria :

-Soldats ! Cavaliers du Land der Schattent, membres de la Garde Royale ! Ce combat est notre dernière chance de vaincre l'abomination orque ! Si nous échouons, non seulement nous trahirons la mémoire de tous ceux qui se sont battus pour faire exister le Land der Schatten et tous ceux qui sont morts pour le défendre mais en plus rien ne pourra plus empêcher le monde de sombrer dans le chaos comme c'était le cas il y a de cela plus de mille cinq-cents ans... Nous ne pouvons pas perdre et nous ne perdrons pas !
-A mort les orques ! Vive le Land der Schatten, vive le roi ! Vive Norbert Ier ! Cria Ulrich en levant son épée.
-A mort les orques ! Vive le Land der Schatten, vive le roi ! Vive Norbert Ier ! Répétèrent les cavaliers en imitant Ulrich.
-Monseigneur, les voilà !

On pouvais voir en effet au loin l'armée orque qui déambulait si vite qu'on les croyaient poursuivis par les fouets de leurs sombres divinités avant de se stopper net, voyant les cavaliers noirs du Land der Schatten devant eux.

-Chef regardez c'est un piège ! Cria un général orque en pointant du doigt les cavaliers noirs.
-J'l'avais r'marqué crétin ! Grogna Gurgmolz. On a pas l'choix on doit s'battre pour sauver not'e peau !
-Ouaip et on a intérêt à l'faire vite pas'que les aut'es sont derrière nous et y vont nous massacrer ! Répondit le général.
-En formation défensive ! Les lanciers et les hallebardiers devant, les autres derrière, archers préparez-vous à tirer ! Ordonna Gurgmolz.

Monté sur Foudre Noire, sa jument, Norbert regardais de haut les orques se préparer au combat. Il n'avais pas le droit à l'erreur et il le savais. C'est dans ce genre de combat que ses ancêtres sont morts, allais-il en être de même pour lui cette fois-ci ? Hors de question !

-Pour Sieeeeeeeeg ! Hurla-t-il en chargeant, l'épée tendue en avant alors que les orques venaient à peine de finir de se mettre en position.

Il fut immédiatement suivi par le reste de l’armée. Assi sur leurs loups géants de la Forêt Morte les généraux orques s'étaient retranchés derrière leur armée, donnant de loin leurs ordres à celle-ci.

-Tenez vos positions, ne reculez pas !
-Archers, à mon commandement... Feu !

Une myriade de flèches s'abattit sur les cavaliers noirs mais c'était sous-estimer l'art des forgerons sombres-elfiques que de penser faire le moindre mort ainsi...

c'est dans un fracas assourdissant que la bataille commença vraiment, les rangs orques furent balayés d'un trait mais les cavaliers noirs ne restèrent pas insensible au mur barbelé que les orques leur avaient présentés.

Bien que les cavaliers noirs avaient largement l'avantage le combat était acharné, les orques se battaient comme des démons.

Alors que le combat faisait rage, Norbert et Gurgmolz se retrouvèrent nez à nez... D'un seul coup, c'est comme si le temps s'était arrêté autour d'eux, tout les combattants se sont figés pour mieux voir le combat qui va se dérouler devant leurs yeux.

Norbert et Gurgmolz mirent pied à terre. ils se regardèrent tout deux pendant quelques minutes, le regard emplis de toute la haine que l'on puisse mettre dans un regard. D'un coup Gurgmolz se lança, immédiatement paré par Norbert. Il tenta un autre estoc, lui aussi paré. Gurgmolz grognai, il attaquait sans relâche, incessamment paré par l'impassible Norbert. Enervé par ses échecs répétés et surtout par le calme olympien de Norbert, il commit l'erreur de lancer une attaque, la garde grande ouverte...

Les arts martiaux sombres-elfiques sont très peu appréciés car ils consistent principalement en exploiter les faiblesses de l'adversaire, cependant leur efficacité est crainte même par les elfes, pourtant considérés comme les plus fins duellistes...

Norbert profita de son erreur pour lui planter son épée dans la poitrine d'un coup perçant. Immobilisé par la douleur Gurgmolz lâcha son épée. Tout le monde poussa un cri, car l'issue du combat était maintenant inévitable... Norbert décapita son adversaire d'un grand coup avec son autre épée. Gurgmolz était mort et ses rêves de chaos avec lui.

-Fuyez, nous n'avons plus aucune chance, repliez-vous tout est fini ! Crièrent les généraux orques, oubliant que les armées de Vershnoff et Tiefland, appuyés par l'élite du Land der Schatten, étaient sur leurs pas...

Le peu d'orques qui purent échapper aux griffes des cavaliers noirs furent massacrés par les armées De Leihm, Vost et le duc, qui venaient juste d'arriver...

-Norbert ! Vous êtes en vie ! S'écria le duc.
-Leihm, Vost, monsieur le duc ! Quel plaisir de vous voir !
-Nous avons gagnés une grande bataille aujourd’hui monseigneur ! S'exclama Vost.
-Oui Vost, tout le monde se souviendra de nous et de comment nous les avons sauvé de la destruction !
-Oui Norbert, nous avons accomplis là un véritable exploit tant stratégique que physique, nous nous sommes surpassés pour vaincre, allants jusqu'au bout de nos forces et nous avons gagnés la guerre !
-Non Leihm, nous n'vons pas tout à fait gagner la guerre, il nous reste une dernièe bataille à livrer...

Norbert jeta alors un regard au loin, vers Tiefer des Reichtumes, et tout le monde compris où il voulait en venir...

Waouw, je n'en suis qu'au chapitre VIII, mais c'est drôlement bien fait
je continuerai la lecture demain :-)
merci de nous la faire partager

wow dommage que je n ai que peu de temps mais bien joué vivement les prochains episodes

Dark,ces tout simplement extraordinaire.Je suis fan du fantastique et la je n'est pas été dessus.Ton histoire et très bien faite.En tout cas si tu à d'autre histoire ou si tu peux continuer l'histoire ce serait avec plaisir que je les lierais.